Le nom de domaine n’est pas la seule adresse possible pour un site Internet. Pour précisément, là où il est indispensable pour un site en vue et pérenne de posséder son propre nom de domaine, il peut être contre-productif de faire de même pour un site annexe ou événementiel.
Parmi les autres adresses possibles on peut, en effet, utiliser :
- un sous-domaine : il s’agit d’une sous catégorisation d’un nom de domaine principal. En clair, un nouvel intitulé (exemple : « store ») placé devant le nom de domaine principal (« apple.com ») définit une nouvelle adresse (store.apple.com, ici la boutique d’Apple) associée à une nouvelle adresse IP (17.254.3.41 pour store.apple.com par exemple alors que l’IP de apple.com est 17.149.160.10). Leur avantage est qu’ils sont illimités dès lors qu’on possède le nom de domaine principal !
- un répertoire web : à l’instar des répertoires sur votre disque dur, on peut utiliser les répertoires Web pour définir une nouvelle adresse. En clair, un nouveau répertoire (exemple : « games ») créé dans l’hébergement du nom de domaine (« microsoft.com ») définit l’adresse d’un nouveau site (www.microsoft.com/games/, ici le site des jeux édités par Microsoft). Là aussi ils sont illimités.
Dans certains cas, des adresses ainsi constituées sont une bien meilleure solution que de faire enregistre un nouveau nom de domaine (j’expliquerai bientôt pourquoi). Pourtant dans beaucoup de projets, on dépose par défaut un nouveau nom de domaine, peut être parce qu’il est considéré comme plus valorisant de se voir associer une toute nouvelle adresse. A tort à mon avis…
Sur ce sujet, essayez par exemple de prêter attention aux adresses utilisées par les compagnies américaines IT comme Apple, Microsoft, Google et Yahoo et vous observerez qu’elles déploient un nombre considérables de sites et d’applications tous accessibles autour de leur unique nom de domaine en .com !