En pratique, enregistrer un nom de domaine c’est réserver un vocable (ou « intitulé » ou « racine ») sous une extension donnée. C’est la mise en oeuvre d’un double choix : je choisis de déposer le terme « thomas-fourdin » sous l’extension .net.
Chaque extension est régie par son propre organisme (appelée registre), définit ses propres critères d’obtention et délimite un espace de nommage particulier.
Principalement, on sépare les extension en deux catégories :
- les extensions géographiques (qui sont associées à un espace géographique) : le .fr pour la France, le .uk pour le Royaume-Uni ou le récent .eu pour la Communauté Européenne ;
- les extensions génériques (qui ne sont donc pas associées à un espace géographique) : l’incontournable .com, la kirielle d’extensions qui aimeraient être aussi incontournables, le .net, le .org, le .info, le .biz, le .mobi et les méconnus .int, .travel, .gov, .mobi, etc.
Mais comment lit-on une extension, que révèle-t’elle en définitive ? Malheureusement la lecture possible est multiple :
- l’extension peut reflèter le statut de l’organisme qui publie le site Internet : un .com pour une entreprise commerciale, un .org pour une association, un .gov pour le gouvernement, etc. ;
- l’extension peut dévoiler le domaine d’activité du site Internet : un .com pour le commerce, un .net pour les services de réseau, un .travel pour les entreprises de transport ou de tourisme, etc. ;
- l’extension peut détailler le pays de localisation du site Internet : un .us pour les Etats-Unis, un .it pour l’Italie, etc. ;
- l’extension peut aussi indiquer la cible du site : un .info pour les journalistes, un .biz pour les actionnaires ou analystes, un .fr pour les résidents en France, un .eu pour les membres de la Communauté Européenne, etc ;
- l’extension peut aussi indiquer le support de lecture du site Internet : le .mobi pour les sites lisibiles sur un téléphone portable ;
- enfin certaines nouvelles extensions définissent à elles seules un nouvel usage : le .enum ou le .tel par exemple ;
Les sous-extensions : pour complexifier encore le choix de l’extension, certains registres d’extensions géographiques ont, de plus, mis en place des sous-extensions à la manière des génériques : par exemple, il est impossible d’enregistrer un nom de domaine directement en .uk (Royaume-Uni) mais il faut choisir de s’enregistrer dans une sous-extension comme .co.uk (pour les entreprises commerciales anglaises), .org.uk (pour les associations du Royaume-Uni) , etc.
A la lecture de tout ça, je vous propose un petit exercice pour la semaine prochaine : je suis une entreprise anglaise qui vend en ligne des séjours touristiques à destination de tous les résidents de la communauté européenne, quelle extension dois-je choisir pour héberger mon site Internet accessible depuis les équipements mobiles ? à vos commentaires…