Dans un billet précédent, j’essayais de définir ma conception du terme « espace de nommage ». Je prenais ensuite quelques paragraphes pour arriver à la conclusion qu’il s’agit avant tout d’un « ensemble d’éléments qu’on nomme de manière unique » ! CQDF.
De sympathiques lecteurs m’ont alors proposé d’autres exemples de ce qu’ils considéraient comme espaces de nommage : chacune des extensions possible bien sur, mais aussi les numéros de téléphone ou les plaques d’immatriculation… je ne suis en réalité pas tout à fait d’accord (c’était, bien entendu, une question piège).
D’après moi il est important de distinguer deux choses :
– dans « espace de nommage », il y a nommage et on ne peut décemment pas dire qu’on nomme un numéro de téléphone ou qu’on appelle une voiture par sa plaque d’immatriculation. Pour moi il s’agit donc d’avantage ici d’espaces dit « d’adressage ». Cela signifie qu’à chaque élément on associe un numéro / adresse unique. Notre monde, dans son souci d’étiquetage, est rempli d’espaces de ce genre : les numéros de téléphone ou les plaques d’immatriculation, comme précédemment cités, mais aussi les numéros de sécurité sociale, les numéros dans une rue, les adresses MAC, etc. Il faut remarquer que souvent ces identifiants numériques ne sont pas choisis mais plutôt simplement trouvés selon une règle prédéfinie à l’avance.
– pour identifier les éléments d’un espace de nommage, il y a là, par contre, un choix de dénomination : le nommage est choisi pour faire sens. On peut citer les noms de rues dans une ville, les sigles définis pour chaque pays par la norme ISO-3166-1 (« FR » pour la France, etc.).
Et enfin, dans certains cas, l’espace de nommage est « accolé » à un espace d’adressage pour rendre l’identifant plus parlant qu’un simple numéro. C’est le cas des noms de domaines comme on l’a déjà vu mais aussi, par exemple, des noms indiqués dans un répertoire téléphonique. Les noms de domaine ne serait qu’un gigantesque répertoire commun ? Oui et encore, attendez le .tel, j’y reviendrais…