En 2011, la spécialisation de l’Internet pousse dehors les petits et moyens acteurs, difficilement en mesure de tenir le rythme et les budgets.
L’apogée du « 2.0 » signifiait la conquête du web par le grand public. Plus besoin d’être bidouilleur ou d’avoir les moyens d’une grande entreprise pour être enfin visible et diffuser ses contenus et idées en ligne.
Pour les petites et moyennes entreprises, c’était le temps de la facilité. Pour qui avait un peu de jugeote, il devenait possible d’exister à moindres frais en ligne. Une plate-forme de blogs, un CMS gratuit, un compte paypal et l’essentiel était assuré.
4 âges pour l’Internet ?
Mais avec la professionnalisation galopante d’Internet, ses usages et ses outils deviennent toujours plus complexes à maîtriser. Il faut désormais percer à jour les arcanes des liens Adwords ou des Facebook Ads, tenter de suivre les virages des groupes et pages Facebook, y soigner sa relation, surveiller son « e-réputation », décrypter les API, géolocaliser, doper son SEO, décrypter les règles juridiques, analyser ses statistiques, produire des vidéos, décliner ses services sur mobile, maîtriser des CMS spécialisés. Autant de disciplines différentes impossibles à maîtriser à temps partiel.
Alors que chez les pure players, le nombre de fiches de postes distinctes dédiées à Internet se comptent désormais en dizaines. Alors que les agences se spécialisent qui dans le social CRM, qui dans les web-analytics, qui dans le brand content, etc. Alors que les budgets pour capter l’attention d’un internaute sursollicité augmentent chaque jour. Comment, pour un petit ou moyen acteur sur le web, réussir à maintenir un dispositif digital optimisé et soutenir le rythme des innovations et tendances ?
Maintenir une compétence suffisante en interne est pari impossible ; s’attirer les services d’un expert pour chaque domaine un gouffre financier. Que faire ?